Inconnu jusqu'en 1938, date à laquelle un pêcheur remonte un coelacanthe dans ses filets, ce poisson, considéré à tort comme un fossile vivant, commence à livrer ses secrets grâce au séquençage de son ADN. Le second individu connu a été pêché en 1953 et, à ce jour, seuls 309 coelacanthes vivants ont été recensés. Logique puisque ce poisson vit dans les grandes profondeurs.
La revue britannique Nature explique que l'analyse, réalisée par 40 chercheurs de 12 pays, révèle que les gènes de ce très vieux poisson évoluent plus lentement que ceux de tous les autres poissons et vertébrés terrestres. Les chercheurs émettent l'hypothèse que les coelacanthes n'ont peut-être pas besoin d'évoluer car vivant à des profondeurs où rien ne change, ou si peu, depuis des millénaires.
Le génome du coelacanthe permet aux scientifiques de mieux appréhender la question de l'évolution des premiers vertébrés terrestres à quatre pattes, les tétrapodes. L'animal porte sur et en lui les traces de la mutation naturelle entre le poisson et les créatures terrestres avec ces ébauches de membres sur quatre de ses nageoires. Une poche d'air serait également l'équivalent d'un poumon primitif.
Pour continuer à étudier ce poisson et profiter de ce qu'il peut nous apprendre, une équipe de plongeurs mènent actuellement une campagne de "recrutement" dans les eaux d'Afrique du sud, océan indien.
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