Nouvelle victime du réchauffement climatique, le Brésil. Une photographie du satellite Acqua de la NASA montre une tache sombre qui s'étend de Rio de Janeiro à Santa Catarina le long de la côte sud-orientale brésilienne.
Cette masse d'algues en décomposition, tuées par les fortes chaleurs de 40 degrés Celsius et ingérées par d'autres micro-organismes, est la plus grande jamais observée au Brésil.
Le professeur Paulo Cesar Rosman de l'université fédérale de Rio affirme que la formation de cette masse est le résultat d'une série d'événements anormaux, le principal étant la masse d'air chaud et sec qui bloque l'arrivée de vents bas et de fronts froids sur le littoral sud-est. En conséquence, la température de la surface de la mer frôle les 30 degrés Celsius, ce qui est à l'évidence trop élevé.
Cet été est arrivé avec un réchauffement exagéré de la surface de l'océan. La température élevée et le peu de mouvement de l'eau par manque de courants maritime) facilitent la prolifération de micro-organismes comme les algues et les cyanobactéries. A Rio, ce mélange a provoqué cette mousse verdâtre sur les plages, bien peu engageant lorsqu'il s'agit de se baigner...
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