Beaune, en Côte d'Or, est d'abord mondialement réputée pour son pinard haut de gamme. Mais depuis quelques années, la ville française s'est trouvée une autre spécialité, le festival du film policier. Voici le palmarès de cette cuvée 2014.
Prix sang neuf : R-100 du réalisateur japonais Matsumoto Hitoshi. L'histoire : Un homme, qui prend soin de son fils depuis que sa femme est plongée dans le coma, entre dans un immeuble. Il décide de devenir membre d’un club privé après avoir pris connaissance des prestations proposées et du fait que l’adhésion n’est valable qu’une seule année et ne peut être annulée que sous certaines conditions. En tant que nouveau membre, un monde de plaisirs s’offre alors à lui. Il en apprécie particulièrement l’intrusion dans son quotidien de femmes dominatrices. Jusqu’au jour où celles-ci s’approchent d’un peu trop près de sa famille, laquelle ne se doute de rien. Avec un courage rarement affiché dans sa petite vie de vendeur de literie, il va alors tenter d’annuler son adhésion au club.
Prix de la critique : Black coal (Black coal, thin ice, Bai Ri Yan Huo) du réalisateur chinois Diao Yinan. L'histoire : En 1999, un employé d’une mine de charbon est retrouvé assassiné et son corps dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête mais doit rapidement abandonner l’affaire après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects. Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à la même femme, l’épouse de la première victime. Zhang, devenu depuis agent de sécurité, décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme.
Prix spécial Police : In order of disappearance du norvégien Hans Petter Moland. L'histoire : La Norvège en hiver. L’introverti et laborieux Nils conduit d’imposants chasse-neige qui permettent aux routes et sentiers de sa campagne enneigée de rester ouverts à la circulation. Tout juste gratifié du titre de citoyen de l’année pour tous ses efforts, il apprend que son fils est mort suite à une overdose. Refusant de croire à cette version officielle, il se lance dans la recherche des meurtriers présumés de son fils. L’enchaînement inattendu des événements va lui forger dans le milieu de la pègre une réputation de héros anonyme, tenace et craint.
Prix du Jury : ex-aequo, Les poings contre les murs (Starred up) du réalisateur David Mackenzie et ’71 de Yann Demange.
Les poings contre les murs, l'histoire : Jeune délinquant particulièrement violent, Eric passe de façon prématurée de l’environnement carcéral pour adolescents à celui de la prison pour adultes. Alors qu’il lutte pour s’affirmer face aux surveillants et aux détenus, il doit en plus se mesurer à son propre père, Nev, qui a passé la majeure partie de sa vie derrière les barreaux. Eric, avec d’autres prisonniers, apprennent à canaliser la rage qui est la leur tout en découvrant les nouvelles règles de la survie en prison. Certaines forces y sont à l’œuvre et menacent de le détruire…
’71, l'histoire : Belfast,1971. Tandis que le conflit dégénère en guerre civile, Gary, jeune recrue anglaise, est envoyé sur le front. La ville est dans une situation confuse, divisée entre protestants et catholiques. Lors d’une patrouille dans un quartier en résistance, son unité est prise en embuscade. Gary se retrouve seul pris au piège en territoire ennemi. Il va devoir se battre pour essayer de revenir sain et sauf à sa base.
Le Grand Prix du festival a été remis à In order of disappearance du norvégien Hans Petter Moland qui rafle ainsi deux récompenses.
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