En automobile, la Chine attire tout le monde, étant devenu le premier marché mondial de cette catégorie de produits. Citroën n'échappe pas à cette tendance et émancipe, pour ce pays, sa gamme DS en ne faisant plus référence aux Chevrons. Premier modèle à être conçu spécifiquement pour le marché chinois, la DS5 L, pour Longue, se décline aujourd'hui via un concept qui est passé par la traditionnelle salle de muscu des constructeurs.
Simple étude mais réaliste, cette R exhibe une peinture rouge anodisée à l'aspect mat et différents éléments aérodynamiques extérieurs en carbone. Seul autre signe extérieur de puissance, des jantes démesurées de 20 pouces, une mode parfois regrettable chez les constructeurs.
Ce qui est le plus intéressant se cache sous le capot. Point de V6, encore moins de V8 et même pas de 5 cylindres en ligne, l'époque n'est plus à ce genre de fantaisies à cause de normes anti-pollutions de plus en plus sévères. Elles ne le sont pas encore en Chine, sévères, mais cela viendra forcément. Citroën a donc installé le fameux 4 cylindres en ligne 1.6l THP, qui va jusqu'à développer jusqu'à 275 ch sous le capot du splendide Peugeot RCZ-R.
Pour cette DS5 LS R, il pousse encore plus loin ses possibilités en développant 300 canassons ! Souhaitons simplement que cette mécanique arrive sous le capot de modèles Peugeot & Citroën en Europe. Pour l'habitacle, Citroën a recyclé sa fameuse sellerie bracelet de montre en cuir. Ce cuir, associé à l'Alcantara et au carbone véritable fait de l'habitacle un cocon très luxueux. Le sport n'est pas oublié et se matérialise par un repère rouge sur le volant pour le point-milieu (comme sur les RS de Renault...) et un chronomètre qui trône sur la console centrale.
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