mercredi 15 janvier 2014

Fantasmes féminins au cinéma

Nymphomaniac de Lars von Trier (2013). Recueillie dans la rue par le vieux Saligman, qui lui offre son hospitalité, Joe (Charlotte Gainsbourg), tuméfiée et affaiblie, revient sur les expériences érotiques qui ont rythmé sa vie. Un film que n'aurait certainement pas renié le père de l'actrice principale, le grand Serge (Gainsbourg).
Lovelace de Jeffrey Friedman et Rob Epstein (2013). La tragédie de Linda Lovelace (Amanda Seyfried), la vedette de Gorge profonde, devenue, malgré elle, une icône de la pornographie dans les années 1970. 
True Lies de James Cameron (1994). Grosse machinerie américaine, ce remake du film français La Totale nous montre une paisible mère au foyer (Jaimie Lee Curtis) se transformer en pute de luxe à la demande de son mari (Arnold Schwarzenegger) dont elle ignore tout, même qu'il est le commanditaire de sa transformation. Notez les jambes absolument étourdissantes de l'actrice. Et pas que.
Jeune et Jolie, de François Ozon (2013). En quatre saisons et quatre chansons, le réalisateur explore les fantasmes d’Isabelle (Marine Vacth), jeune fille des beaux quartiers qui vend son corps sur Internet par curiosité. 
Le Nom des gens de Michel Leclerc (2010). Coucher pour convertir. Tel est le credo de Bahia Benmahmoud (Sara Forestier), autoproclamée pute politique (toute ressemblance avec un évènement récent est fortuite), qui souhaite faire passer à gauche les hommes de droite en déshabillant leurs idées et pas que.
La Secrétaire de Steven Shainberg (2002). Lorsque Lee (Maggie Gyllenhaal) décroche un poste de secrétaire au cabinet d'Edward (James Spader), un avocat, elle comprend rapidement que sa soumission et sa timidité l'excitent...
The Ramrodder (1969) de Van Guylder. Kathy Williams, en sqaw bien roulée, est punie par son amant pour ses moeurs dissolues. Le film est resté longtemps interdit pour sa longue scène où l'actrice est fouettée nue en guise de punition.
Lucia et le sexe, de Julio Medem (2001) Lucia (Paz Vega) se remémore son initiation sexuelle avec son défunt mari et ses partenaires particuliers. 
Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick. Lorsqu'Alice (Nicole Kidman) révèle à son mari William (Tom Cruise) avoir éprouvé le désir de le tromper, ce dernier se retrouve propulsée dans une orgie nocturne et onirique.
Basic Instinct de Paul Verhoeven (1992). Catherine Tramell (Sharon Stone), fantasme et principale suspecte de l’inspecteur Nick Curran (Michael Douglas), accumule les amants, utilisant le pic à glace à ses fins érotiques et meurtrières.
Les Liaisons dangereuses de Stephen Frears (1989). L'ingénue Madame de Tourvel (Michelle Pfeiffer) se laisse séduire par le Vicomte de Valmont (John Malkovich). Elle s'adonne à l'amour et se trouve prise dans la toile d'influences tissée par sa rivale dissimulée, la Marquise de Merteuil (Glenn Close). 
Max mon amour de Nagisa Oshima (1985). Margaret (Charlotte Rampling) entretient une passion dévorante pour un singe. Avec l’accord de son mari, le chimpanzé s’installe au domicile conjugal pour un ménage à (presque) trois. 
Le Souffle au cœur de Louis Malle (1971). Belle et pétillante, Clara (Léa Massari) transgresse les interdits du mariage en multipliant les amants pour se rapprocher dangereusement de son fils de 15 ans, Laurent.
La Maîtresse de Barbet Schroeder (1976). Sadomaso dominatrice, Ariane (Bulle Ogier) s'éprend d'Olivier rentré par effraction dans sa vie... 
Belle de jour de Luis Buñuel (1967). Blonde et bourgeoise au brushing parfait, Séverine (Catherine Deneuve) se prostitue dans un bordel pendant la journée, dans le dos de son mari. Fantasme féminin supplémentaire du film, elle y est même fouettée par deux brutes.


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