jeudi 16 janvier 2014

Les 20 meilleurs films de science fiction

Metropolis, 1927 : Metropolis est un autre film ayant laissé marqué le monde de la SF, notamment pour son côté expressionnisme. Le film dure pas moins de 2 heures et 25 minutes, et ne comporte aucun dialogue, malgré la présence d'une bande-son. Il se déroule en 2026, à une époque où la société est divisée en deux : d'un côté les riches, qui s'épanouissent dans la ville haute, et de l'autre, les plus démunis, qui survivent dans la ville basse. Jusqu'au jour où l'un des habitants de la ville haute tombe amoureux de l'une des filles de la ville basse et qu'il prend conscience des terribles conditions dans lesquelles les pauvres travailleurs vivent.
2001 L’odyssée de l’espace,1968 : Une sélection de films de SF sans parler de 2001 L'odyssée de l'espace ? Ce ne serait pas une vraie sélection. Tout comme le film La Planète des singes, évoqué précédemment,ce film s'inspire d'une œuvre romanesque. En l’occurrence, il s'agit ici de la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke. Difficile de le résumer en quelques lignes seulement, tant son scénario est complexe. L'histoire se déroule sur plusieurs millénaires, mais c'est surtout en 2001 que tout se joue : les occupants du vaisseau Discovery One sont aux prises avec l'ordinateur de bord, doté d'une véritable intelligence artificielle et qui tente de les éradiquer un à un. Mais derrière cette rébellion informatique se cache surtout un message, qui trouve son explication dans les autres époques présentées dans ce film. À l'époque, les auteurs de SF laissaient une très large place à la réflexion...
La Planète des Singes, 1968 : La planète des singes est une libre adaptation d'un roman de Pierre Boulle. L'histoire commence en 1972 : une navette spatiale décolle avec quatre astronautes à son bord. Elle s'échoue un an et demi plus tard sur une planète totalement inconnue, en plein désert. Les survivants du crash vont devoir se familiariser avec ce nouveau monde et découvriront qu'il est dominé par les singes, tandis que les hommes sont réduits à l'état sauvage et considérés comme des esclaves. Le film, manquant de budget, n'a pas pu reprendre le côté futuriste de la ville simiesque et de nombreux événements changent par rapport à l’œuvre originale sur papier. Mais le film n'en reste pas moins l'un des ténors du genre SF, il va sans dire.
Alien, 1979 : Il y a un intrus à bord du Nostromo, ce remorqueur spatial du XXIIème siècle. Et il a de quoi effrayer même les plus aguerris en matière de films d'horreur. Car c'est là tout l'intérêt d'Alien, premier du nom : mélanger à la fois science-fiction et séquences au suspense insoutenable. Ellen Ripley, incarnée par Sigourney Weaver, doit affronter un extraterrestre sanguinaire avec les quelques hommes de son équipage. Le problème, c'est que l'alien en question se cache quelque part sur le vaisseau et qu'on ne le voit presque jamais tout au long des deux heures que dure le film. Trois suites verront le jour, mais malgré leurs nombreuses qualités, ne dépasseront jamais la version originale. A voir dans le noir absolu pour davantage de sensations.
L’empire contre-attaque, 1980 : Si Star Wars a marqué de son empreinte indélébile le genre SF, l'épisode V reste sans aucun doute le meilleur de la saga, n'en déplaise aux fans purs et durs de l'épisode IV. S'il fallait résumer en quelques mots le scénario de L'empire contre-attaque, on pourrait dire qu'il s'agit d'une énième bataille entre les forces du bien et celles du mal, laquelle se déroule entre différentes races extraterrestres et à des milliers d'années-lumière de la Terre. Mais on serait finalement bien en dessous de la vérité, car Star Wars, c'est surtout le plus grand univers de la SF jamais créé, dont l'histoire complète se déroule sur plusieurs millénaires et compte des centaines de protagonistes, tous plus importants les uns que les autres. En attendant que l'épisode VII ne sorte, lequel est prévu pour 2015, revoir L'empire contre-attaque reste toujours un grand moment, tant le film n'a rien perdu de sa superbe.
Mad Max, 1982 : Mad Max, 1982 :  c'est l'histoire d'un film australien qui a connu un succès retentissant à la fin des années 70 et qui a permis de propulser la carrière d'un jeune Mel Gibson, âgé alors de seulement 23 ans. Mad Max, c'est aussi un film précurseur puisqu'il est le premier à assumer totalement le monde post-apocalyptique qu'il dépeint. Le scénario relate les aventures d'un policier, appelé Max Rockatansky, qui veut venger l'assassinat de sa famille dans un monde où le pétrole dicte ses règles et où les hommes sont prêts à tout pour l'obtenir. Dans ce film, pas de gadget, pas de vaisseau spatial, et encore moins d'alien. Et pourtant, Mad Max est un vrai film de SF, mélangeant habillement tensions extrêmes et visions très négatives du futur de l'humanité.
Blade Runner, 1982 : Avant Matrix ou même Terminator 2, il y a eu d'autres films cultes en matière de SF. Blade Runner en fait partie et pourtant, le film était plutôt mal engagé. En 1982, Blade Runner fait un véritable flop dans sa patrie d'origine, les États Unis. Il faut dire que le film aborde la SF sous un aspect très pessimiste et qu'il remet en cause certaines des valeurs sociales de l'époque. Le film est en fait l'adaptation du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick, qui a décidément beaucoup inspiré les réalisateurs de SF. L'histoire commence en 2019 (on y presque...) et des androïdes sont chargés des tâches les plus ingrates. On les appelle les Répliquants et ils sont surveillés par les Blade Runners, des policiers surentraînés chargés de faire respecter la loi. Jusqu'au jour où l'un d'entre eux commence à prendre leur défense...
La folle histoire de l’espace, 1987 : Voilà un film qui mérite largement de figurer dans cette sélection des meilleurs films de SF. Du début à la fin, la folle histoire de l'espace est une parodie des films de science-fiction des années 70 et 80, et en particulier de Star Wars. Les blagues fusent, les situation rocambolesques se succèdent et le tout n'a franchement ni queue ni tête. Mais quel régal ! On pourrait croire que cette œuvre a pris un sacré coup de vieux, plus de 25 ans après sa sortie en salle. Et pourtant, le film, qui était kitsch à la base, n'a rien perdu de son esprit. Ses effets spéciaux carton-pâte constituent toujours l'un de ses éléments les plus marquants, et on se délecte encore de ses dialogues absurdes. A redécouvrir sans tarder.
Robocop, 1988 : Sans mentionner d'année exacte, Robocop se déroule dans un futur proche par rapport à la date de sortie du film. On peut donc imaginer que l'action se passe à la fin des années 90 et le monde dépeint ici est loin d'être fjoyeux. La ville de Detroit est en effet la proie à la pire vague de criminalité qu'elle a connue et lors d'une mission, l'un de ses policiers est mortellement blessé. Il est alors réanimé et transformé en un robot, doté d'une force surpuissante et armé jusqu'aux dents. En théorie, tout devrait bien se passer puisque tout souvenir de son ancienne vie a été effacé... sauf que notre héros finit par se remémorer certains détails de son assassinat et qu'il n'aura de cesse de chercher les criminels et de renouer avec sa famille.
Retour vers le futur II, 1989 : Après un premier succès en 1985, Marty McFly est de retour quatre ans plus tard au volant de sa DeLorean qui voyage dans le temps. Cette fois, plutôt que de retourner dans le passé afin d'y rencontrer ses parents, il plonge dans le futur. Il doit empêcher son futur fils de commettre irréparable : ce qui semble au départ une mission de routine tourne vite à la catastrophe, car en voyageant ainsi dans le temps, il permet à son ennemi Biff Tannen de découvrir son secret. Lequel va s'empresser à son tour de changer le cours du temps en sa faveur. Retour vers le futur II, dont l'action se déroule en 2015, fourmille de trouvailles technologiques, qui ont encore de quoi faire rêver. Qui n'a jamais imaginé surfer sur un skateboard volant ?
Total Recall, 1990 : Même s'il n'est pas abonné au genre, Arnold Schwarzenegger semble se sentir bien à l'aise dans les films de SF. Il faut bien avouer que sous ses allures de gros durs, Arnold maîtrise à la perfection le sens de l'humour et que les dialogues toujours très débridés de ses films SF lui vont comme un gant.Total Recall reprend la trame scénaristique d'une nouvelle de Philip K. Dick, publiée en 1966. Le héros du film, Douglas Quaid, se fait implanter des souvenirs, afin de se procurer une vie un peu meilleure. Mais l'affaire tourne court, et Douglas se réveille avec des souvenirs qu'il pense être les bons, et qui auraient été effacés il y a bien longtemps. Il se retrouve pris dans un complot qui l'entraîne sur Mars et l'amènera à rencontrer ou retrouver son amour de toujours, Melina.
Terminator 2, le jugement dernier, 1991 : I'll be back. Il l'avait promis, il l'a fait. Sorti en 1984, le premier volet de Terminator mettait en scène un Arnold Schwarzenegger prêt à tout pour tuer Sarah Connor. Arnold, qui incarne dans ce film un robot venu du futur, finira par être broyé. Quelques années plus tard, Terminator revient dans un deuxième volet, dans lequel sa mission a complètement changé. Cette fois, il doit sauver le fils de Sarah Connor et faire face à une machine bien plus évoluée que lui. Terminator 2, c'est surtout l'apparition d'effets spéciaux crédibles et calculés par ordinateur. Mine de rien, le film va lancer un pavé dans la marre dans le monde cinématographique, et il faudra attendre Matrix pour qu'une seconde révolution visuelle voie le jour.
Stargate , 1995 : L'histoire de Stargate commence en 1928, à une époque où des archéologues mettent à jour des ruines égyptiennes et découvrent une bien étrange machine : la porte des étoiles. Mais il faudra attendre le début des années 90 pour qu'un petit génie parvienne à la faire fonctionner, afin de se rendre sur une autre planète avec toute une équipe. Ils y rencontreront un autre peuple, dirigé par les Goa'uld, qu'ils devront affronter. Si l'univers de Stargate regorge d'éléments de SF, ils proviennent surtout de l'autre monde visité par l'équipe de Jack O'Neill. Les pauvres terriens que nous sommes en sont restés à l'âge de pierre, ou presque. Le succès du film a été tel, qu'il a donné lieu à plusieurs séries TV : Stargate SG-1, Stargate Atlantis, Stargate Universe, et Stargate Infinity (série d'animation).
L'armée des 12 singes, 1996 : Finalement, Bruce Willis semble être coutumier des films de SF. Avant Looper (2012), Clones (2009) ou encore Le cinquième élément (1997), il y a surtout eu L'armée des 12 singes. Notre baroudeur se retrouve plongé dans une intrigue temporelle et doit recueillir autant d'informations que possible sur une menace qui va plonger l'humanité dans une ère glacière. Si le film n'est pas une débauche d'effets spéciaux, il repose néanmoins sur l'un des éléments les plus incontournables en matière de SF, une machine à voyager dans le temps. Plus de 15 ans après sa sortie, le film de Terry Gilliam reste un incontournable du genre. A voir et à revoir sans modération.
Le cinquième élément, 1997 : Enfin un film français ! Bien que disposant d'un budget colossal et d'un casting international, Le cinquième élément a été en effet réalisé par Luc Besson, à qui l'on doit Le Grand Bleu, Léon, Nikita ou encore Taxi. Milla Jovovich y incarne Leeloo, une entité de forme humaine et qui se retrouve prise dans une tourmente d'ampleur galactique, qui la dépasse totalement. Elle sera heureusement secondée de Korben Dallas (Bruce Willis), qui, comme tout bon chevalier servant qui se respecte, fera tout pour la sauver. En matière de SF, on se souviendra surtout du Cinquième élément pour sa ville futuriste, ses pistolets lasers ultra-compacts et bien sûr ses voitures volantes.
Bienvenue à Gattaca, 1998 : Voilà un film de SF qui, plutôt que de miser tout son capital sur les effets spéciaux ou les pirouettes futuristes, se targue d'un scénario imparable et d'une tension de plus en plus haletante. L'histoire de Gattaca se déroule dans un futur pas si lointain : les gamètes des hommes et des femmes sont triés afin de déterminer lesquels procréeront les meilleurs enfants. Cette sélection ne laisse que très peu de place au hasard et aux rencontres, tout étant calculé au millimètre près par une société avide de perfection. C'est dans ce contexte que le jeu Vincent Freeman, incarné par Ethan Hawke, va tenter de se frayer un chemin dans la haute société et devenir astronaute, en se faisant passer pour quelqu'un d'autre, et qu'il rencontrera par la même occasion la belle Irène Cassini, interprétée par Uma Thurman.
Matrix, 1999 : 15 ans après sa sortie, Matrix reste une référence en matière de SF. Matrix nous plonge dans un univers fantasmé par des êtres humains, pris au piège de leur propre technologie informatique. Le personnage de Néo, incarné par Keanu Reeves, se rend compte un jour que l'univers dans lequel il vit n'est pas réel, et qu'il doit faire pour s'en échapper. Misant à fond sur la débauche d'effets spéciaux et de combats spectaculaires, Matrix donnera lieu à deux suites dispensables, qui tenteront d'expliquer ce monde si particulier où tous les êtres sont connectés à des ordinateurs, et de clore ainsi l'intrigue. Mais le premier volet se suffit à lui-même, et si l'on ne devait qu'un film de SF sur ces 20 dernières années, ce serait sans doute celui-là.
Minority Report, 2002 : Voilà un film qui fait référence en matière de SF, notamment pour les étonnants gadgets technologiques de Tom Cruise, gadgets qui tendent à faire irruption aujourd'hui dans notre quotidien ! Minority Report se déroule en 2054, à une époque où des mutants sont capables de prévoir les crimes. Le héros est chargé d'interpréter et de prévenir les crimes en question, jusqu'au jour où il se rend compte qu'il va se retrouver lui-même au cœur d'une tentative d'assassinat.
Serenity, l’ultime rébellion, 2005 : Serenity est un film issu de la série TV Firefly de Joss Whedon, le même qui a officié sur Buffy contre les Vampires ou Angel et le réalisateur du méga-carton au cinéma, Avengers. 7 ans avant que l'homme ne porte les Avengers au cinéma, il avait déjà officié sur grand écran avec Serenity. Le film conte les exploits d'une bande de rebelles du 26ème siècle, accoutrés comme des cowboys et qui disposent d'une technologie à faire pâlir d'envie le Doc Emmett Brown de Retour vers le futur. L'intrigue de la version cinéma repose essentiellement sur le personnage de River Tam, l'une des passagères du vaisseau Serenity. Celle-ci est en effet douée de capacités surhumaines et qui se voit poursuivie par l'Alliance, laquelle dirige la galaxie.
Star Trek, 2009 : Voilà un film dans la plus pure tradition du genre. Pourtant, les premières minutes de Star Trek ne présentent pas un monde futuriste mais pourraient correspondre à n'importe quel film se situant à notre époque. Mais ne vous y trompez pas, Star Trek dépeint bien un univers futuriste, avec sa technologie avant-gardiste, ses voyages aux confins de la galaxie, ses extraterrestres. On y découvre un Capitaine Kirk grandissant, qui se lie d'amitié avec un Vulcain appelé Spock. Vous l'aurez compris, le film de 2009 dont il est question ici est un prequel à la fameuse série TV des années 60. Tout se met en place ici, on connaît enfin les origines des personnages les plus emblématiques de l'univers Star Trek.

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