samedi 25 janvier 2014

Les séries télévisées de 2014

Jonathan Strange & Mr. Norrell : Un premier roman et un gros succès pour Susanna Clarke, avec de la fantasy réaliste pour adulte louée par Neil Gaiman. Dans cette chronique située pendant les guerres napoléoniennes, la magie réapparaît en Angleterre et pourrait bien changer la donne.
Marco Polo : Après House of Cards, voici la prochaine méga-production de Netflix. Avec un budget de $ 90 millions, un tournage en Malaisie et les réalisateurs du prochain Pirate des Caraïbes derrière la caméra pour plusieurs épisodes, les aventures chinoises de l’explorateur italien ne devraient rien avoir à envier à Game of Thrones.
The Flash : Arrow est l’une des adaptations de comics les plus réussies de ces dernières années. L’introduction d’un jeune Barry Allen, geek à souhait (incarné par Grant Gustin), au cours de la saison 2, a bien fonctionné. Sauf accident, Flash aura droit à sa propre série à la rentrée, tout comme Gotham Central, centrée sur le commissaire Gordon.
The Leftovers : La France a ceux qui reviennent, les États Unis,  ceux qui restent. Après ce qui ressemble au Jugement dernier, tout le monde n’est pas monté au ciel : certains malchanceux continuent de vivre dans les suburbs. Adapté de la satire de Tom Perotta, il s’agit de la première série en solo du co-créateur de Lost, Damon Lindelof.
Tyrant : Voici l’une des plus grosses cotes de l’année. Il s’agit d’une collaboration entre l’Israélien Gideon Raff, qui a créé Hatufim et Howard Gordon, derrière son remake américain, Homeland. Après 20 ans d’exil aux Etats-Unis, le fils d’un dictateur revient dans son pays natal, au Moyen-Orient, avec sa famille américaine, pour un choc politique et culturel. Raff dit vouloir humaniser les conflits actuels.
The Strain : Guillermo del Toro fait monter la pression avec une campagne virale réussie. Dans cette adaptation d’une trilogie horrifique qu’il a coécrite avec Chuck Hogan, la police new-yorkaise fait face à une épidémie vampirique. Selon le showrunner Carlton Cuse (co-créateur de Lost), les vampires ne sont pas sexy, ne scintillent pas et ne se reproduisent pas. Et pour cause, ils n’ont pas d’organes génitaux.  
Wayward Pines : Depuis plus de 10 ans, M. Night Shyamalan transforme tout ce qu’il touche au cinéma en fiasco. Il pourrait se relancer à la télévisio, avec une mini-série qui lorgne du côté de Twins Peaks : un flic (Matt Dillon) se rend dans une petite bourgade bucolique pour enquêter sur la disparition de deux agents et personne ne semble vouloir le laisser partir. La bonne nouvelle, c’est que Shyamalan ne s’occupe pas du scénario, adapté d’un thriller à succès de Blake Crouch.
Extant : Beaucoup de mystères autour de cette production de Steven Spielberg. Halle Berry joue une astronaute qui doit se réadapter à la vie terrestre après un an dans l’espace. Elle va changer le cours de l’histoire humaine promet le communiqué. Extraterrestres ou rencontre divine, les paris sont ouverts.
Halt & Catch Fire : Avec Breaking Bad terminé et Mad Men qui s’arrête cette année, AMC a besoin d’un autre succès pour accompagner The Walking Dead. La chaîne mise notamment sur cette série geek sur des pionniers de l’informatique dans les années 80 au Texas.
Penny Dreadful : John Logan n’est pas le plus connu des scénaristes hollywoodiens. On lui doit pourtant une impressionnante trinité, Gladiator, Aviator et Skyfall. Ici, il lorgne du côté d’American Horror Story avec une série dans l’Angleterre victorienne où se croiseront notamment Frankenstein, Dorian Gray et Dracula. Avec le revenant Josh Hartnett et la Française Eva Green.
Crossbones : Chargez les canons. Avec Neil Cross, créateur de la série British Luther à la barre, et John Malkovich dans le rôle de Barbe Noire, cette série de pirates ne devrait pas tirer à blanc.
Fargo : La série s’inspire du film des frères Coen. Elle en reprend surtout le cadre, à commencer par la neige du Minnesota et l’humour noir. Les personnages, eux, sont nouveaux. On retrouve notamment Billy Bob Thornton, Martin Freeman (Le Hobbit et Sherlock) et Bob Odenkirk (Breaking Bad).
Silicon Valley : Cette comédie veut devenir une sorte d’Entourage version geek. Sur son pilote, le pari est réussi, avec une bande de nerds attachants et l’atmosphère start-up vs milliardaires parfaitement capturée par Mike Judge (Beavis, Butthead et Office Space). S’il s’est assagi, il promet quand même la dick joke la plus compliquée jamais créée.
Believe : Faut-il encore croire en J.J. Abrams au petit écran ? Après plusieurs déceptions, le producteur revient avec une série fantastique. Au programme : une petite-fille avec des superpouvoirs, un garde du corps en quête de rédemption, et surtout,  Alfonso Cuarón (Gravity) comme co-créateur et réalisateur du pilote.
The Red Road : Sundance Channel avait frappé très fort l’an dernier avec Rectify. Pour sa deuxième création originale, la chaîne indie a confié les clés au scénariste du coup de poing Prisoners. Dans un thriller tendu, il plonge au cœur du clash entre le shérif d’une banlieue new-yorkaise et une réserve indienne. L’occasion de revoir Khal Drogo de Game of Thrones, Jason Momoa, ici sans sa Khaleesi.
Babylon : 2014, l’année où les réalisateurs de ciné viennent s’amuser à la télé. Ici, l’Anglais Danny Boyle. Le pitch: une experte américaine en com’ de crise vient en Angleterre pour redorer l’image de la police britannique, sous la plume acérée de la paire Armstrong/Bain.
True Detective : Dans cette mini-série HBO de huit épisodes, Matthew McConaughey et Woody Harrelson incarnent deux flics qui traquent un serial killer. Le pitch n’est qu’un prétexte pour observer leur relation se décomposer dans la moiteur poisseuse de la Louisiane. Quand vous touchez la noirceur, la noirceur vous touche promet le slogan.

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