Pourquoi donc faire une voiture qui vole puisqu'elle deviendra alors un avion ou un hélicoptère ? Cela reste un grand mystère et une inutilité flagrante mais il n'empêche que certaines entreprises s'entêtent dans ce projet, comme Terrafugia. Cette société américaine n'est pas une inconnue dans le domaine de la voiture volante car ce n'est pas le premier prototype qu'elle présente et son projet d'en commercialisé un à une époque n'a pas encore abouti.
Le nouveau prototype de Terrafugia porte le nom poétique de TF-X et ressemble à tout ce que vous voulez mais guère à une voiture. Autorisé par l'aviation civile américaine à voler pour des essais, ce TF-X nécessite encore une piste pour décoller et atterrir ce qui en fait... un avion. Il faudra qu'ils nous explique l'intérêt de la chose, chez Terrafuggia...
Comme pour voler il faut des ailes, cette voiture en possède et ressemble donc à un avion, on y revient sans cesse. cependant, comme ce serait pas vraiment pratique sur route, ces ailes sont à géométrie variable et se replient. Ces ailes embarquent deux moteurs électriques chargés de la propulsion et qui développent l'équivalent de... 600 ch ! Oui mais ces chevaux ne sont pas de trop car il y a beaucoup plus de poids à trainer que pour une voiture ordinaire et la puissance nécessaire pour se déplacer dans les airs n'a rien à voir avec celle qu'il faut pour rouler.
Noter que ces moteurs ne sont pas seuls car un groupe thermique est également installer à l'arrière du véhicule, moteur nécessaire pour conserver une autonomie correcte. Ce TF-X est donc full hybride et même plug-in puisqu'il peut se recharger sur le secteur.
Le seul avantage de ce genre d'engin par rapport à un hélicoptère ou un avion est qu'il ne nécessite que 5 heures d'apprentissage pour savoir le conduire et le piloter. Son autonomie serait de 805 kilomètres et sa vitesse de croisière en l'air de 322 km/h.
Notez la précaution prise par le constructeur : en cas de panne en plein vol, un énorme parachute est prévu pour permettre à l'engin et ses occupants de rejoindre le sol sans bobos. Mais contrairement aux récents discours de l'entreprise qui estimait la commercialisation à grande échelle de ce genre d'engins dans les deux à trois ans, Terrafuggia parle maintenant de 10 à 12 ans et à un prix, on s'en doutait, qui ne sera pas à portée du premier venu. On se demande vraiment si c'est bien souhaitable de s'entêter sur cette voie...
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